Initiation au pilotage hélicoptère – partie 02

Maintenant que le moteur tourne à 100% ainsi que le rotor, les températures sont bonnes, tous les tests sont positifs, on va décoller la machine pour la mettre en stationnaire.

Pour cela on va utiliser la commande du pas général, située à gauche du pilote

Lorsque le pilote va lever progressivement la commande, on va augmenter progressivement l’angle d’attaque de toutes les pales en même temps, c’est pour cela que cette commande s’appelle le pas général.

Pour imager simplement ce qui se passe …

Quand le pas général est en bas, l’angle d’attaque de la pale est de 0° et lorsqu’on lève le pas général, l’angle d’attaque augmente.

Voyez sur l’image suivante la vrai complexité de la tête du rotor

Lorsqu’on lève la commande du pas (1 sur le schéma de l’hélicoptère), le plateau cyclique (1 sur le schéma en bas à gauche) monte et comme la commande d’inclinaison des pales est commandée par les petits axes reliant le plateau cyclique et la pale, la pale augmente son angle d’attaque. Maintenant qu’on a vu mécaniquement le fonctionnement, voyons ce que cela provoque.

En dessous du profil de la pale, on trouve une pression, par contre sur la partie supérieure, l’air ayant une distance plus longue à parcourir, il accélère provoquant une dépression.

En final, on crée une dépression au dessus de l’hélicoptère et comme dame nature n’aime pas le vide, elle essaie de reboucher le trou en aspirant tout ce qu’il y a autour et comme juste en dessous nous avons notre disque rotor, l’hélicoptère est aspiré vers le haut.

Au début la dépression aspire l’hélicoptère qui ne bronche pas à cause de son poids, mais au fur et à mesure qu’on tire la commande, on augmente l’angle d’attaque des pales, le trou d’air au dessus de l’hélicoptère finit par avoir assez de force pour contrer le poids de la machine, l’hélicoptère se lève doucement. Comme l’hélicoptère monte, il régénère le trou plus haut, et la machine est aspirée dedans donc elle monte également. Pour faire notre stationnaire, on va chercher la positon de la commande pour que la dépression soit égale au poids, la machine va donc rester entre deux airs …. dans la pratique, il faudra corriger de temps en temps car les masses d’airs en mouvement déséquilibre cette tranquillité éphémère 🙂

Un dernier coup d’oeil aux instruments car là, notre machine donne son maximum pour rester en l’air. Si tout est ok, on va commencer à se déplacer …

N’êtes vous pas tenté de prendre vous aussi les commandes d’un hélicoptère lors d’une initiation ?
C’est ici que cela se passe

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